Transmission de patrimoine : en parler est-il tabou ?
Qui héritera de la maison de campagne familiale ? et du petit studio où chaque enfant a poursuivi ses études et accumulé des souvenirs ? «Tu vas faire mourir ton père ! » « Vous verrez bien quand on sera mort »
Parler de transmission à ses parents, en pleine forme, semble annoncer de mauvais augures, et dans certaines familles cela pourrait être même complètement tabou.
Un silence pouvant être lourd de conséquences financières
Or, parler de sa succession, informer la famille de ses intentions, ne devrait pas être tabou. Les conséquences financières, comme celles sur la bonne entente de la fratrie, peuvent être lourdes. Et au sein du couple des parents, le désaccord peut entraîner des conséquences bien après la disparition du dernier survivant.
Un exemple concret des conséquences financières d'une transmission non anticipée.
Prenons l’exemple d’une mère atteinte d’une maladie grave et dont les jours sont comptés. Celle-ci souhaite partir en paix en ayant tout réglé, en ayant partagé son patrimoine, commun avec son époux, entre ses 4 enfants. Or, son époux résiste et préfère laisser les enfants décider.
Résultat ? Les enfants ont réglé des droits de succession d’un montant de 420 00 € sur un patrimoine immobilier estimé à 2 500 000 €.
Une autre solution aurait été possible.
Si la mère avait pu organiser sa transmission, les enfants auraient pu faire une économie de droits de 200 000 € et seraient sans doute toujours en contact les uns avec les autres.
Pour un même montant de patrimoine (2,5 M€), dans une famille de deux enfants, les droits de succession s’élèvent à 625 000 €. L’économie potentielle est de 350 000 €, si la mère organise sa succession.
Conclusion :
Lorsque le patrimoine est important, la question de la transmission ne devrait pas être tabou, et être organisée avant le décès des deux parents.
N’hésitez pas à contacter notre étude, qui vous conseillera pour organiser la transmission de votre patrimoine.